Ville balnéaire de premier ordre
Principale ville de la Côte de Beauté et du Royannais avec 18 638 habitants en 2020, au cœur d’une agglomération de 39 674 habitants et d’une aire d’attraction de 72 957 habitants la même année, Royan est avant tout une des principales stations balnéaires de la côte atlantique française, dotée de cinq plages de sable fin, et également d’un port de plaisance pouvant recevoir plus de 1 000 bateaux ainsi que d’un port de pêche actif ce qui lui a apporté l’une des plus fortes attractivités touristiques parmi les villes française de 1 000 à 10 000 habitants selon une étude.
Située dans la presqu’île d’Arvert, sur la rive droite de l’embouchure du plus vaste estuaire d’Europe, la Gironde, Royan a été de tout temps un site stratégique très convoité lui coûtant plusieurs sièges et destructions. Après les invasions germaniques (Wisigoths notamment), et quelques incursions des Vikings, Royan, alors petit port de pêche, est le siège de plusieurs prieurés pendant le Moyen Âge. Sous domination anglaise pendant la guerre de Cent Ans, la cité devient pendant les guerres de Religion une place forte protestante qui sera assiégée et détruite par Louis XIII.
Ce n’est que pendant la Restauration que Royan se développe grâce à ses bains de mer et acquiert une grande renommée au milieu du xixe siècle, notamment à partir du Second Empire. Elle accueille de nombreux artistes pendant les années folles.
Détruite par des bombardements alliés lors des combats de la Libération (siège de Royan, –), la ville martyre est déclarée par la suite Laboratoire de recherche sur l’urbanisme et possède depuis un patrimoine architectural représentatif des années 1950 (architecture moderniste), ce qui lui vaut d’être classée ville d’art et d’histoire en 2010.
Aujourd’hui, Royan affirme plus que jamais sa vocation balnéaire. Elle est un pôle touristique et culturel accueillant annuellement 90 000 habitants à chaque saison estivale.
La belle architecture du front de mer
Plage de la Grande Conche - fin septembre 2023

La ville nouvelle des années 1950
Avec les villes de Dunkerque, Toulon, Le Havre, Saint-Dié et Calais, Royan fait partie des villes classées « laboratoire d’urbanisme et d’architecture moderne » en 1949. Cette décision gouvernementale visait à reconstruire rapidement ces villes détruites à plus de 80 % pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant les techniques les plus innovantes en matière d’architecture. De fait, Royan compte de nombreux édifices datant des années 1950 portant la marque, ou du moins ayant subi l’influence, des grands architectes de l’époque : Oscar Niemeyer, Claude Ferret, Louis Simon, Guillaume Gillet, pour ne citer que les principaux.
Une image d'hier (année 1945) - Royan totalement détruite par les bombardements

Royan, parmi les dernières villes de France encore occupées au début de 1945, est bombardée par l’aviation alliée le 5 janvier 1945 avant d’être libérée suite aux combats des 13 au 17 avril 1945 par ces mêmes troupes renforcées auxquelles se joignent des formations de l’armée d’Afrique, des unités de la 2e DB, des bataillons coloniaux et des maquisards.
Le plan d’urbanisme de la ville, qui se voulait cité idéale, a été conçu pour s’intégrer au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l’esprit de ses concepteurs, à commencer par l’architecte chargé de superviser le projet, le Bordelais Claude Ferrt, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers.
La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d’une part, les « nourritures terrestres » (le marché central, relié au centre-ville et à la place Charles-de-Gaulle par le boulevard Aristide-Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd’hui), la salle de spectacle, l’auditorium et, enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l’église Notre-Dame, dominant la ville, et le temple protestant, un peu en retrait.
À la différence des autres villes reconstruites, Royan a développé une architecture caractéristique, mélange de style Art déco, architecture moderne et influence brésilienne, et apport du régionalisme saintongeais, style propre et unique qu’on a qualifié d’« École de Royan »
La Solitaire du Figaro - Etape au port de Royan - Septembre 2024
Le parcours de la 55e édition de La Solitaire du Figaro Paprec, qui se disputera en trois étapes inédites du 17 août au 15 septembre prochains, a été dévoilé ce vendredi à Rouen, d’où sera donné pour la première fois le Grand Départ de la course reine du Championnat de France Elite de Course au Large. Au menu cette année : 1840 milles nautiques entre Rouen (Seine-Maritime) et La Turballe (Loire-Atlantique), en passant par Gijón (Espagne) et Royan (Charente-Maritime). Un parcours engagé avec une escale à l’étranger, qui offrira un terrain de jeu varié aux Figaristes. Et un Grand Final qui se jouera une nouvelle fois en Loire-Atlantique, grand territoire maritime Partenaire Majeur de l’évènement.
Un parcours en trois étapes de quatre jours
« C’est un très joli parcours fidèle à l’ADN de La Solitaire du Figaro Paprec, composé de trois grosses étapes de 600 milles chacune environ, qui alterneront le côtier et l’hauturier.
Elle proposera des conditions variées aux concurrents et leur permettra d’explorer des terrains de jeux différents », commente Yann Chateau. « La Direction de Course nous a encore concocté cette année un très beau parcours avec trois longues étapes aux routes très ouvertes, qui demanderont aux concurrents de faire des choix stratégiques et leur permettront d’exercer leurs qualités de navigateurs et de météorologues ! La Solitaire du Figaro Paprec promet aux marins et aux fans une course haletante pleine de rebondissements ».
Gardons nos
Meilleurs Souvenirs
La Seconde Guerre mondialeLa période de la Seconde Guerre mondiale a été un tournant dramatique pour Royan. La ville a été lourdement bombardée par les Alliés en 1945, dans le cadre de l’offensive pour libérer la région des forces allemandes qui y occupaient une position stratégique. À la fin de la guerre, la ville était en ruines, et une grande partie de son patrimoine architectural avait disparu.

Royan est une ville située sur la côte atlantique, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, en France. Son histoire remonte à l’Antiquité, mais elle a particulièrement marqué les esprits au 20e siècle en raison de son développement touristique et des événements liés à la Seconde Guerre mondiale.
Periode antique et médiévale
Royan a d’abord été un petit port de pêche et une station balnéaire durant l’Antiquité. Cependant, elle prend véritablement son essor à partir du Moyen Âge. Son port, bien qu’il n’ait pas été aussi important que d’autres de la région, était utilisé pour le commerce.
Le XIXe siècle : Un port en développement
Au 19e siècle, Royan commence à se développer comme station balnéaire, notamment grâce à son climat doux et son emplacement sur la côte Atlantique. L’arrivée du chemin de fer au milieu du siècle contribue à l’essor du tourisme et de l’urbanisation. De grandes villas et des hôtels sont construits pour accueillir les visiteurs, ce qui fait de Royan une station balnéaire de plus en plus prisée.
La Seconde Guerre mondiale
La période de la Seconde Guerre mondiale a été un tournant dramatique pour Royan. La ville a été lourdement bombardée par les Alliés en 1945, dans le cadre de l’offensive pour libérer la région des forces allemandes qui y occupaient une position stratégique. À la fin de la guerre, la ville était en ruines, et une grande partie de son patrimoine architectural avait disparu. Cependant, après la guerre, la ville a été reconstruite, et ce fut un défi majeur pour les autorités locales.
La Reconstruction après-guerre
Après la guerre, Royan connaît un nouveau développement sous l’impulsion de la reconstruction. Un architecte et urbaniste, Jean Dromard, ainsi que d’autres architectes modernes, jouent un rôle clé dans la réhabilitation de la ville. Le style architectural de la reconstruction est audacieux, avec des bâtiments aux formes innovantes qui marquent l’urbanisme de la ville des années 1950 et 1960. Le Centre international de congrès et la Église Notre-Dame de Royan, construite dans un style moderne, sont des exemples de cette période.
Royan aujourd’hui
De nos jours, Royan est une station balnéaire très populaire, connue pour ses plages, son port de plaisance, et son architecture des années 1950 et 1960. C’est aussi une ville qui conserve un patrimoine historique important, tout en étant tournée vers le tourisme, les loisirs et l’économie maritime.
C’est donc une ville qui a su se réinventer plusieurs fois au cours de son histoire, passant de petit port de pêche à station balnéaire dynamique.